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Trois événements sont organisés en 2011 sur l'histoire de cette famille.
La famille de Noailles, d'origine limousine, a marqué la vie politique, artistique, sociale et religieuse de la Haute-Auvergne entre le XVIe et le XVIIIe siècle ; elle a brillé, à partir du XVIIe siècle, aux sommets de l'Église et de l'Etat, donnant à la France évêques, cardinal, ducs et maréchaux. Pour redécouvrir cette histoire peu ou mal connue, trois manifestations sont organisées dans les mois qui viennent : deux excursions (organisées par quatre associations et réservées à leurs membres) et une journée d'études (organisée par les Archives départementales en partenariat avec les services culturels de la Ville d'Aurillac, et ouverte à tous).
Deux excursions organisées à la fin de l'été
Les deux excursions sont organisées par la Société de la Haute-Auvergne, Photothèque et archives cantaliennes, l'association des amis du patrimoine de la Haute-Auvergne et les Vieilles maisons françaises ; elles sont ouvertes à tout adhérent de l'une de ces associations.
"Sur les traces des Noailles en Bas-Limousin : Noailhac, Turenne et Noailles", excursion en Corrèze le 22 août 2011.
Programme et Bulletin d'inscription.
"Sur les traces des Noailles en Haute-Auvergne : Cros-de-Montvert, Anglards-de-Salers et le Vigean", excursion dans le Cantal le 10 septembre 2011.
Programme et Bulletin d'Inscription.
Une Journée d'études le 26 novembre 2011
"Les Noailles en Haute-Auvergne (XVIe-XVIIIe siècle)", journée d'études le 26 novembre 2011 à Aurillac (conservatoire de musique et de danse, auditorium Maurice-Ravel, "ci-devant" chapelle de la Visitation).
Programme en préparation. Les thèmes en seront : portrait de groupe, figures et architectures. La dizaine de communications sera suivie d'un spectacle de musique et de danse baroque.
Entrée libre.
Illustration : Pénières, un château des Noailles à Cros-de-Montvert au XVIIIe siècle ; plan aquarellé en mains privées.
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Conférence de Jean-Marc Moriceau le 18 juillet
L'Homme et le loup : 2000 ans de guerre incessante
Professeur d'histoire à l'université de Caen,
Membre de l'institut universitaire de France
Archives départementales du Cantal,
Lundi 18 juillet, à 17 h 30 (entrée libre)
Accès par le 1, rue du 139e Régiment d'infanterie.
Conférence-débat, suivie d'une séance de dédicace d'ouvrages.
L'auteur :Professeur à l'Université de Caen et président de l'Association d'histoire des sociétés rurales, Jean-Marc Moriceau est l'un des spécialistes français de l'histoire des campagnes. Membre de l'Institut universitaire de France, et animateur du Pôle Rural de la Maison de la Recherche en Sciences humaines de Caen avec Philippe Madeline, il dirige une enquête européenne sur les relations entre l'homme et le loup. Il s'intéresse aux rapports entre les sociétés humaines, les animaux domestiques et la faune sauvage.
Jean-Marc Moriceau a écrit trois ouvrages de référence sur l'histoire de l'homme avec les loups : Histoire du méchant loup. 3000 attaques sur l'homme en France (15e-20e siècle), Paris, Fayard, 2007 (4e éd. augmentée 2011), Repenser le sauvage grâce au retour du loup (Presses universitaires de Caen, 2010, direction avec Philippe Madeline) et, tout récemment, L'Homme contre le loup. Une guerre de 2000 ans,Paris, Fayard, 2011.
Longtemps la lutte contre le loup a été vécue comme un baromètre du progrès de la civilisation. Le loup a bien été le seul animal sauvage à susciter chez l'homme autant d'énergie pour le réguler. Ennemi public du bétail, il a représenté aussi, occasionnellement, un danger pour l'homme, comme animal enragé ou même comme prédateur. C'est dans l'une des périodes les plus sombres de cette histoire, dans les années 1690, qu'ont pris corps les Contes de Perrault. Longtemps craint et souvent exécré, le loup a été mis au ban de la société. Depuis les lois de Solon au vie siècle avant J-C, les hommes ont forgé une réglementation spécifique afin de le contenir, le pourchasser, puis l'exterminer. Soucieux de s'en protéger, les pouvoirs publics ont mis en place un arsenal répressif sans équivalent. Ils lui ont même dédié une institution, qui prétend remonter à l'an 800, et qui subsiste toujours : la louveterie.
Mais le loup est aussi l'un des rares animaux à avoir suscité autant d'oppositions internes chez l'homme. Reconnu comme ennemi public de la société, il a fait l'objet de statuts dérogatoires. Alors que la chasse était généralement l'attribut des privilégiés, le danger causé par le canidé a occasionné des exceptions à l'interdiction du port d'armes et des réquisitions à des battues encouragées même par les autorités. Autour du loup se sont cristallisées des rancœurs sociales, reflétant des antagonismes dans les modes de vie et d'occupation de l'espace. Aujourd'hui, le passage au statut d'animal protégé n'a pas réglé le conflit sans fin qui oppose l'homme et le loup. Il a même ravivé les tensions depuis son retour naturel en France en 1992. Dans ce contexte passionnel, le sens des réalités et l'ouverture d'esprit imposent des compromis. À travers un conflit de plus de deux mille ans, l'auteur entend contribuer à un débat d'actualité.
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Après la publication de 2 ouvrages sur la vallée du Lot Sur le Lot, au temps de sa splendeur (en haute vallée) et Au bord du Lot, Pierre Poujol vous convie à la découverte de son septième livre consacré à la ville de Decazeville et son bassin houiller, terre d'immigration de nombreux cantaliens au XIXème siècle. Vous pouvez l'obtenir à un prix avantageux en souscrivant avant le 1er juin auprès de l"auteur.
Pierre Poujol se présente comme enfant de la Belle-Vallée du Lot où sa famille est installée, implantée, dit-il, depuis des siècles et des siècles. Des liens très forts le lient spécialement à Livinhac-le-Haut, mais rien de ce qui concerne la Belle-Vallée et le Bassin houiller ne lui est indifférent. Ses grands-pères, père et oncles travaillaient à la mine.
Les hasards de l'existence et du travail l'ont conduit dans la Région parisienne, puis à Bordeaux. Son père lui avait dit: « Ne sois pas mineur ! », de toute façon, cet avertissement en forme de commandement n'avait aucune chance d'être contredit : il avait vingt ans, en 1963, moment où depuis longtemps déjà, les mines étaient condamnées.
Avec ce nouveau livre, Pierre Poujol fait revivre les débuts et le prolongement de l'aventure que fut la mise en œuvre de l'industrie minière et sidérurgique, dans le bassin houiller d'Aubin-Decazeville.
On découvre, avec l'auteur, des personnalités attachantes, d'autres beaucoup plus contestables, mais toutes, depuis le duc Decazes jusqu'au financier-ministre-administrateur Léon Say, en passant par François Cabrol, Declerck, Panassié, Alfred Pierrot Deseilligny, Jules Cayrade, Alexandre Bos et plus tard son fils Louis, Gastambide, Emile Nègre ...jusqu'à Paul Ramadier, toutes ont forgé non seulement le destin d'une ville minière, mais aussi sa force et son obstination à survivre et à prospérer aussitôt que les conditions s'avèrent plus favorables.
Combien de fois l'a-t-on cru perdue ?
« Decazeville est riche d'une histoire mouvementée, faite de hauts et de bas, de moments de sérénité et d'autres d'angoisse. De grands hommes l'ont accompagnée, et avec beaucoup d'autres, l'ont bâtie. Ville toujours prête au combat pour son maintien, hargneuse avec ceux qui ont voulu la transformer en ville crève-misère, reconnaissante envers ceux qui savent apprécier son mérite, Decazeville, sans s'en rendre compte est devenue, en son temps, un symbole, un de ces points d'ancrage du mouvement social.
Personne ne peut être indifférent à son histoire, et surtout pas ses enfants, decazevillois cœurs fidèles. »
Bulletin de souscription
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Yvette Souquières fait partie des habitués des Archives départementales. Le matin, en toute saison, elle y explore ce qui peut se trouver de papiers anciens sur Marcolès et le canton de Saint-Mamet. Après avoir commencé par la généalogie de sa famille, Mme Souquières a publié une étude complète sur les moulins de Marcolès et une rétrospective du tragique épisode de L’Enseigne.
Le présent ouvrage est plus guilleret, puisque l’on y trouve les moyens de transport des Marcolésiens de la première moitié du XXe siècle : du landau au corbillard, en passant par la pétrolette et l’automobile, à tous les âges de la vie.
Le public sera reconnaissant à ceux des habitants de Marcolès qui ont accepté de prêter leurs photographies familiales, que l’auteur a soigneusement sélectionnées, numérisées, légendées et datées. Grâce à son travail de collecte et de valorisation du patrimoine commun, ce sont des figures naguère familières qui renaissent, dans le soleil des photographies estivales.
Les plus jeunes lecteurs s’étonneront du chemin parcouru depuis les Trente glorieuses, dans le domaine des transports comme dans tant d’autres. Ils auront du mal à imaginer les morts des années 1950 partant au cimetière dans le corbillard à cheval. Mais tous noteront que les véhicules continuent d’entretenir avec l’homme une relation particulière : fierté de Maurice dans sa poussette, ivresse de Raymond dans sa voiture de course (même si la calade doit secouer un peu le jeune conducteur), contentement de Germain avec son premier vélo au jour de la communion solennelle, satisfaction de Raymond sur son premier vélo de course, sourire séducteur de Marcel sur sa Vespa, fierté d’Urbain posant derrière sa magnifique pétrolette, ou de Lucette dans la jeep flambant neuve.
Car c’est encore plus vrai avec les automobiles : on pose volontiers dans ou devant la traction, l’aronde, la 201, la dauphine, l’autocar de la noce et même la 2 ou la 4 CV. La voiture fait partie de la famille, et c’est dans une voiture que l’on fait son dernier voyage. Même le chien Bobi est fier d’être promené en charrette !....
Extrait de la Préface d’Edouard Bouyé, directeur des AD Cantal
Format 21 cm x 14,8 cm, 94 pages, couverture cartonnée 300 grammes, dos carré collé.
Pour commander ce livre
Yvette Souquières a déjà publié le fruit de ses recherches sur les Moulins de Marcolès avec son frère Christian Souquières et Marcel Yves Croute, et a effectué un travail de mémoire avec son second livre L'enseigne 1944. Ces deux ouvrages sont disponibles à la municipalité de Marcolès.