Adhésion

"Voulant préférer miséricorde à la rigueur des lois"

lettre de rémission de Louis XV en faveur d'un criminel (1730)

Le document présenté ce mois-ci est une lettre de rémission accordée à Jean Griffeuille, domestique, originaire du village de la Cassaigne (aujourd’hui Lacassagne), paroisse de Labesserette. La lettre de rémission est un acte de la Chancellerie par lequel le roi octroie son pardon, sa grâce ou son indulgence, à la suite d’un crime ou d’un délit, allant contre le cours ordinaire de la justice. Toutefois,......[Lire la suite]

L'Emigration Cantalienne


Généralités

 Aurillac - Berceau du parapluie - Le rôle des migrants cantaliens 
Les colporteurs du XIXe siècle ont eu un rôle essentiel dans le développement de l’industrie aurillacoise. Ils réparaient et vendaient des parapluies dans toute la France durant des périodes plus ou moins longues (de 3 mois à 3 ans). Jean Piganiol auteur du livre « Aurillac - Berceau du parapluie », détaille ce rôle dans le chapitre IV et cite le nom des fabriques d’Aurillac et reconstitue leur histoire, ainsi que celle des principaux marchands. Ces fabricants se sont également implantés à l’étranger et en particulier aux Pays-Bas. L'auteur a autorisé et réservé la publication du chapitre IV de cet ouvrage exclusivement pour nos adhérents (voir Espace Adhérent, rubrique dossiers).


Espagne

 La Compagnie de Chinchon 
Le bourg de Crandelles a fourni le noyau de la fameuse société commerciale d’Espagne, dite de Chinchon , fondée au XVème siècle. Les membres qui en faisaient partie devaient être parents ou alliés, et l’on était admis dans la Société que sur l’approbation du conseil et du directeur. La révolution de 1793 et les troubles de l’Espagne ruinèrent et firent dissoudre cette compagnie si admirablement organisée et qui perdit plusieurs millions à cette époque. (liste de patronymes)

 Circulation des marchandises - Pyrénées XIIIe - XIXe siècles
Etude du flux migratoire de l’Auvergne française jusqu’au sud de l’Aragon, composé d’artisans chaudronniers qui exploitaient les mines de cuivre et les ateliers de martelage mécanique des monts des chaînes ibériques.

 Enregistrement des étrangers au royaume d’Espagne - Ordonnance Royale de 1791
Transcription de l’ ordonnance royale du 20 juillet 1791 qui stipule l’obligation pour les Juges d’enregistrer les Etrangers résidant dans le Royaume d’Espagne, suivie des modalités d’application par les Membres du conseil. (liste des étrangers établie en 1793 à Jaén au Nord-Est de l'Andalousie).

 Contribution à la connaissance des émigrés français de Madrid au XVIIe siècle
Etude statistique des entrées à l'hôpital Saint-Louis des français par Daniel Alcouffe. Publiée dans la revue de l'Ecole des hautes études hispaniques et ibériques - Mélanges de la casa de Velàzquez Tome 2, 1966 - Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

 Les boutiquiers cantaliens de Nouvelle-Castille au XIXe siècle
Etude de la migration des marchands-drapiers cantaliens en Nouvelle-Castille par Mme Rose Duroux. Publiée dans la revue de l'Ecole des hautes études hispaniques et ibériques - Mélanges de la casa de Velàzquez Tome 21, 1985 - Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

 Des immigrants français en Andalousie - Montilla (1689-96) et Osuna (1791)
Etude de cette immigration avec les exemples de 2 petites villes andalouses par M. Pierre Ponsot. Publiée dans Mélanges de la casa de Velàzquez Tome 5, 1969 - Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

 Les Français de Nules (Royaume de Valence)
Tout au long du XVIIIe siècle de nombreux immigrants français se sont rendus dans l’ancien Royaume de Valence, ils venaient principalement d’Auvergne et du Limousin. Saisonniers pour la plupart , certains s’installèrent et prirent racine dans la petite ville de Nules, ils étaient chaudronniers, commerçants, marchands. Gabriel Domenech retrace la biographie d’une soixantaine de ces migrants . La mise à disposition de cet ouvrage en espagnol : Los Franceses de Nules et au format pdf a été autorisée par l’auteur. Une version non protégée, permettant d’utiliser un traducteur internet est réservée aux adhérents. Elle est disponible dans l’Espace adhérent.

Bretagne et Loire-Atlantique

Ces nantais venus d'ailleurs 
Bien qu’il semble avoir été moins concerné  que d’autres régions par ces migrations (ou moins étudié ?), le pays nantais n’y a pas échappé. Si ce département n’a pas connu de colonie auvergnate comme celle de Quimper, il n’est pas rare de relever dans les registres paroissiaux un acte de baptême, de mariage ou de sépulture concernant un migrant du Massif Central.(liste de patronymes)

Quand les Auvergnats abritaient le monde sous leurs parapluies
Comme sur Nantes, il arrive parfois qu’il pleuve dans le pays "Vert", sur les versants du Plomb du Cantal, mais cela ne chagrine pas du tout les éleveurs du pays, bien au contraire ; les troupeaux de vaches, y broutent une herbe abondante. Cette humidité a-t-elle un rapport avec les manufactures de parapluies angevines et nantaises?

Chaudronniers auvergnats à Rennes au XVIIIème siècle
Tout a commencé par un signet dans un livre ancien, un feuillet de papier vergé plié en deux, portant l’inscription à la plume "mémoire du chaudronier"(sic) assortie de la mention "payé". Le contraste entre la qualité de l’écriture et l’absence d’orthographe (écriture totalement phonétique), la consonance plus occitane que bretonne ou gallaise, du nom de l’artisan qui signe Cheilus, ont incité l’auteur à chercher à en savoir plus sur l’identité de notre chaudronnier. De fil en aiguille, Agnès Thépot avec le support dans le cantal d’Emmanuel Rosset, généalogiste de la vallée de la Jordanne, a découvert qu’il n’était pas seul et a étudié cette migration de chaudronniers auvergnats à Rennes. Remerciements à l’auteur et à la Société Archéologique et Historique de l’Ille et Vilaine qui ont autorisé la publication de ce dossier par Aprogemere.

Pays-Bas

Chaudronniers et Marchands de Parapluies Auvergnats aux Pays-Bas
Dès la fin du XVIIIème siècle, des groupements de migrants auvergnats ont poursuivi leur voyage vers le nord jusqu’aux royaumes de Belgique et des Pays-Bas. Beaucoup d’ entre eux étaient des chaudronniers ou marchands de parapluies. Certains effectuaient une ou plusieurs « campagnes » et retournaient en Auvergne après de longues absences (de 15 mois à 3 ans); d’autres sont restés et se sont établis dans les pays plats du nord.
Introduction de la traduction française du livre «Ketellappers, Koperslagers en Parapluverkopers uit Auvergne in Nederland» Pieter et Tiny Lestrade, 1996.
Publié avec l’aimable autorisation de l’association Vrienden-Van-Auvergne – www.vrienden-van-auvergne.nl.

Région Parisienne

L'auvergnat de Paris
Jean Ajalbert (1863-1947) écrivain et critique d'art, a publié dans le Supplément Littéraire du journal LE FIGARO édition du 25 octobre 1890 un article qui fait la synthèse de la présence des auvergnats à Paris en cette fin du XIXème siècle. Ce document est la transcription fidèle de cet article.
Pour accéder à l'original suivre ce lien : Archives BNF - Supplément numérisé du Figaro 25/10/1890.

Suisse

Migration des chaudronniers de l'Est Cantal au XIXème et XXème siècle
Si la migration des Cantaliens de la région d’Aurillac vers l’Espagne ou du Cézallier vers les Pays de la Loire et la Bretagne ont fait l’objet de plusieurs documents, celle des Cantaliens de l’Est du Cantal vers la Suisse est beaucoup plus méconnue. B. Boudol comble cette lacune en nous offrant une étude sur cette migration.

 

 

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