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Histoire des chemins empruntés par les habitants du Cantal au XVIIᵉ siècle

Au XVIIe siècle, les habitants du Cantal empruntaient principalement des chemins de montagne et des routes souvent peu aménagées, en raison du relief accidenté de cette région du Massif central. Ces chemins étaient utilisés pour les déplacements quotidiens, les échanges commerciaux, et les pèlerinages. Voici quelques éléments clés concernant ces chemins :

  1. Chemins de transhumance : Le Cantal étant une région de montagne, la transhumance, c'est-à-dire le déplacement saisonnier du bétail, était une pratique courante. Les bergers suivaient des routes traditionnelles qui reliaient les pâturages d'été en altitude aux terres plus basses pour l'hiver. Ces chemins, souvent empruntés par des groupes de bétail et leurs gardiens, traversaient les plateaux du Cantal.
  2. Routes commerciales : Le Cantal était aussi un point de passage pour les routes commerciales reliant les grandes villes de la région. Des chemins reliaient Aurillac, la préfecture du département, aux autres villes comme Clermont-Ferrand ou Rodez. Ces routes étaient empruntées par les marchands transportant des produits locaux tels que les fromages (notamment le Cantal), les mulets, et les textiles.
  3. Chemins de pèlerinage : Le Cantal étant une région chrétienne très pratiquante, il y avait plusieurs chemins empruntés par les pèlerins, notamment en direction de lieux de cultes locaux ou plus grands sanctuaires comme Saint-Jacques-de-Compostelle (via la route de Vézelay ou d’autres voies de pèlerinage).
  4. Infrastructures rudimentaires : Les routes n'étaient pas pavées et étaient souvent impraticables par mauvais temps. La traversée des vallées, des rivières, et des montagnes pouvait être particulièrement difficile, et les habitants empruntaient des chemins de montagne étroits et sinueux, parfois seulement praticables à pied, à cheval ou avec des charrettes.

Pour approfondir l'histoire des chemins empruntés par les habitants du Cantal au XVIIᵉ siècle, voir des ouvrages disponibles sur Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France :

"Rapports et délibérations / Conseil général du Cantal" : Ces rapports, publiés en 1880, fournissent des informations sur les infrastructures routières du Cantal à la fin du XIXᵉ siècle, reflétant potentiellement l'évolution des chemins depuis le XVIIᵉ siècle.

De plus, la "Via Celtica" est une voie romaine traversant le Massif central, reliant Massiac à Arpajon-sur-Cère. Cet itinéraire antique, toujours en usage jusqu'au XVIIᵉ siècle, offre des perspectives sur les routes historiques du Cantal.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102662d.r=Guide+des+chemins+de+France+de+estienne.langEN

https://journals.openedition.org/insitu/486?lang=en

https://www.lexilogos.com/carte_peutinger.htm

Le chemin reliant Aurillac (dans le Cantal) à Béziers (dans l'Hérault) au XVIIᵉ siècle traversait une région complexe du Massif central et du Languedoc, avec un réseau de routes et de chemins assez rudimentaires.

Itinéraire possible au XVIIᵉ siècle

  1. Aurillac – Située dans une vallée montagneuse, la ville était un centre local important, mais les infrastructures routières étaient limitées. Les voyageurs devaient commencer leur voyage en suivant des routes étroites vers le sud.
  2. Le trajet vers Figeac ou Rodez – Les voyageurs se dirigeaient généralement vers le sud-est, soit par Figeac (via la vallée du Lot) soit en passant par Rodez, pour rejoindre une route plus large menant vers le Languedoc. Ces villes étaient des points de relais importants pour les voyageurs.
  3. Le passage par la vallée du Tarn – Depuis Rodez ou Figeac, on suivait généralement la vallée du Tarn en direction du sud-est, traversant des montagnes et des rivières. Les chemins étaient souvent sinueux et difficilement accessibles par mauvais temps.
  4. Montpellier et Béziers – Arrivant dans la région du Languedoc, les voyageurs pouvaient prendre des routes plus développées menant vers Montpellier et Béziers. Ces villes avaient des routes plus aménagées, et Béziers, étant un port fluvial important, était un centre de commerce et de passage.

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