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Ateliers de Paléographie et de Généalogie
En 2013, Aprogemere a débuté la mise en place d’Ateliers de Paléographie et de Généalogie à Aurillac au siège de l’association 12 rue Arsène Vermenouze. Ces ateliers ont lieu 2 fois par mois (hors vacances estivales) l'après-midi de 14h00 à 17h00.
L’atelier de paléographie porte sur des actes du XVIIème siècle, du plus facile pour débuter la séance à plus difficile pour la conclure.
Les ateliers de Généalogie concernent des sujets variés : la pratique de la recherche généalogique, la recherche d’actes notariés, le site internet de l’association et ses bases de données, les autres sites de généalogie accessibles sur internet, les logiciels (Excel, Calc, photo, etc …), les indexations …
La Région Parisienne constitue le second pôle de nos adhérents après l’Auvergne, l’antenne de Paris de l’association a décidé l'organisation d’ateliers sur le même modèle. Ces ateliers auront lieu tous les 2 mois (hors vacances estivales) à Paris dans les locaux de la FNAA, espace Solignac au Cours Saint-Emilion de 9h30 à17h00. Outre ces ateliers, une permanence sera assurée pour les adhérents et non adhérents qui veulent découvrir l'association.
L’organisation de ces ateliers correspondait à un vrai besoin : près de 50 adhérents y participent. Aprogemere remercie ses experts bénévoles qui les préparent et les animent avec compétences et convivialité.
Agenda des Ateliers pour l’année 2014
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Des Moines au Chanoines
Conférences organisées par la Société de la Haute Auvergne
La société la Haute Auvergne organise une Conférence Des moines aux chanoines, apport des archives à l'interprétation des découvertes archéologiques récentes qui aura lieu le samedi 22 février à 14h30 à l'Abbatiale Saint Géraud (église chauffée).
Sébastien FRAY (CHEC-Université Clermont2) évoquera l'histoire de l'abbaye.
Béatrice FOURNIEL (Centre universitaire d'Albi et SHA) abordera l'histoire du chapitre de chanoines qui a succédé à l'abbaye au XVIe siècle.
Nicolas CLEMENT (archéologue, Mosaïques archéologie) présentera les témoignages retrouvés dans les archives à propos de la construction de la Chapelle de la Sainte-Famille à la fin du XIXe siècle, et leur apport pour la connaissance archéologique du site actuellement fouillé.
Venez nombreux à ce rendez-vous.
Sur le site de la SHA vous trouverez la transcription de la première conférence de Nicolas Clément publiée dans le dernier numéro de la Revue de la Haute Auvergne, et plusieurs documents repérés dans le fonds Jean Vezole, concernant l'aménagement en jardins du site de l'ancienne abbaye au XVIIe siècle, qui aident les archéologues à comprendre le site. Cette page du site a vocation à être régulièrement enrichie.
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A vos dés, citoyens !
Un jeu de l'oie révolutionnaire
Apparu aux alentours du XVIe siècle, le jeu de l’oie n’a cessé de séduire les joueurs grâce à ses règles simples mais permettant de nombreux rebondissements. Bien souvent, les artistes le dessinant ont laissé libre cours à leur imagination, visant l’originalité ou cherchant à illustrer un thème précis. C’est ce que l’on observe dans ce jeu de la Révolution française gravé par Louis-Marie Normand (1789-1874) d’après un dessin datant probablement de 1791.
Jetez les dés et laissez-vous conduire de la prise de la Bastille à l’instauration de la monarchie constitutionnelle deux ans plus tard, le 4 septembre 1791, après un parcours de 62 étapes. Mais gare aux pièges qui parsèment le chemin. Ils sont aussi traîtres que dans un jeu de l’oie traditionnel, avec en supplément une teinte révolutionnaire : un Café du Caveau en guise d’hôtel, un labyrinthe à l’image du Châtelet de Paris, un puits où l’on envoie au diable les « rats de cave », et un retour à la case départ qui glorifie les premières victimes de la Révolution. Si vous tombez sur l’une des treize cases Parlement, profitez-en pour faire un pied de nez aux officiers caricaturés en oiseaux jaseurs avant de relancer les dés.
Véritable support de propagande, chaque case rappelle aux joueurs les bénéfices apportés par la Révolution, avec en premier lieu la suppression des impôts tant demandées dans les cahiers de doléances, et une réforme en profondeur de la justice. Même s’ils ne sont pas explicites, les trois piliers de la devise ne sont pas en reste : suppression des droits féodaux, égalité des partages entre héritiers et ouverture de la citoyenneté aux juifs illustrent les idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité.
Les prisonniers de l’Abbaye de Saint-Germain des Prés auront le temps d’admirer les illustrations, qui font elles aussi l’apologie de la Révolution : armes de la Nation qui prend son destin en mains, bonnets phrygiens, feuilles de chêne évoquant les arbres de la liberté et cornes d’abondance, tableau idéalisé d’un régime politique qui ne survivra qu’une année.
Un terme-clé revient à plusieurs reprises, celui de Nation, une et indivisible, au nom de laquelle les inégalités sont abolies, et qui incarne le Peuple français libre de définir ses lois. C’est elle qui ramène le roi de Versailles à Paris, puis arrête sa fuite à Varennes, et qui se substitue au droit divin en imposant à Louis XVI la signature d’une constitution, étape ultime de cette course à l’Histoire.
Alors à vos dés, citoyens ! Parcourez vous aussi ce jeu de la Révolution qui fourmille de détails et recèle encore quelques surprises…

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Lucie Dorsy, élève en classe préparatoire littéraire, devient licenciée en Lettres Classiques en 2008, et intègre la même année l'Ecole nationale des chartes d'où elle sort en 2012 avec le diplôme d'archiviste paléographe. Elle a obtenu en 2011 un master de Langue Française.
Elle réussit le concours de recrutement des conservateurs du patrimoine à l'Institut national du patrimoine et se vit attribuer en juin 2013 le diplôme de conservateur du patrimoine, la voie royale pour prendre la direction d'un service départemental d'Archives.
Jeune diplômée, Lucie Dorsy a déjà 2 publications à son actif :
- Traduire les Disticha Catonis. Les rapports entre latin et français dans une œuvre morale : l'exemple du Chatonnet de Jean Le Fèvre, à paraître dans les actes du colloque « La traduction : pratiques d'hier et d'aujourd'hui » organisé par J. Ducos et J. Gardes-Tamine, 10-11 mai 2012.
- « Car la vie menee sans doctrine semble a la mort qu'on paint ou ymagine », Étude et édition critique de la traduction des Disticha Catonis par Jean Le Fèvre, Thèse pour le diplôme d'archiviste paléographe, 2012. En cours de publication.

De nombreux stages contribuèrent à sa formation en France et à l'étranger (Royaume-Uni, Irlande), parmi lesquels un stage patrimonial de spécialité de 4 mois (4 Juin au 12 Octobre 2012) auprès de M. Édouard Bouyé, conservateur du patrimoine, directeur des Archives départementales du Cantal.
Elle rédigea deux « documents du mois », textes présentés chaque mois sur le site des Archives du Cantal, et participa à une lecture d'archives proposée dans le département.
C'est son goût pour le contact avec les documents qui a motivé sa décision d'être archiviste : pouvoir appréhender l'histoire de lieux et de personnes à travers ces témoins qui sont parvenus jusqu'à nous a quelque chose d'émouvant.
Lucie Dorsy a pris ses fonctions à la direction des archives du Cantal le 8 juillet 2013.
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- Continuer le travail de fond sur les archives : reconditionnement, classement de l'arriéré
- Redynamiser le service éducatif
- Poursuivre la valorisation des fonds