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La flamme olympique à l'épreuve de la neige cantalienne (1968)

La flamme des jeux olympiques de Paris 2024 a été allumée le 16 avril dernier sur le site historique d’Olympie. Elle débutera son parcours en France, le 8 mai prochain à Marseille, avant d’atteindre Paris le 26 juillet pour l’embrasement de la vasque au Jardin des Tuileries. Ce symbole olympique peut paraître hérité des jeux antiques mais il n’en est rien. C’est un cérémonial propre aux jeux olympiques modernes instauré par les nazis lors des jeux de Berlin en 1936. La flamme olympique, qui n’existait pas lors des jeux antiques, apparaît pour la première fois lors des jeux d’été d’Amsterdam en 1928......[Lire la suite]

Lecture d'archives aux Prades le 17 septembre.

Né en 1759 aux Prades, dans la maison où se déroulera la lecture d'archives, ouverte pour la circonstance par ses propriétaires actuels, l'abbé Dufour de Pradt est un abbé de cour typique de la fin de l'Ancien Régime. Au début de la Révolution, il est d'abord favorable aux idées nouvelles, pourvu qu'elles ne bouleversent pas l'ordre ni menace sa maison des Prades, comme en témoigne une lettre écrite au maire d'Allanche en 1790. Parti en émigration, il y commence une carrière de publiciste polygraphe ; il s'empare de tous les sujets, il cause, il argumente, il prophétise sur l'avenir des colonies espagnoles, la question de l'esclavage, la géopolitique européenne.




Sous l'Empire, il connaît son heure de gloire entre 1804 et 1812 : aumônier de l'Empereur, il participe au sacre, l'accompagne en Espagne en 1808, est son ambassadeur à Varsovie en 1812. De ces expériences, il tire des souvenirs très vivants et des portraits saisissants de Napoléon, repris par Cioran dans son Anthologie des portraits en 1996. Sous la Restauration, il devient libéral, pestant contre l'appétit des aristocrates revenus d'émigration ou le retour du jésuitisme. Il invente le droit d'ingérence dans la guerre d'indépendance grecque. En parallèle, il mène, à la fin des années 1820, une expérience agronomique dans son domaine des Prades, qui nous vaut de très belles descriptions du Cézallier. Après 1830, il redevient réactionnaire, pestant contre la liberté de la presse et mourant à Paris en 1837. La lecture se termine par son portrait par Sainte-Beuve.

Personnage haut en couleurs, plein de contrastes et de contradictions, à la plume fertile et inventive, l'abbé de Pradt va revivre dans sa maison, le samedi 17 septembre, de 15 h à 16 h, par la voix du comédien Michel Genniaux.
Textes de et sur l'abbé de Pradt, choisis et présentés par Édouard Bouyé, directeur des Archives départementales du Cantal, lus par le comédien Michel Genniaux.

Lecture d'archives aux Prades, maison natale et familiale de l'abbé de Pradt (sur la route entre Allanche et Marcenat)
Samedi 17 septembre à 15 h, dans le cadre des journées européennes du patrimoine de "Patrimoine en Cézallier"

Entrée libre
Durée : 1 heure.




 

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