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 Visions d'une exploitation agricole de l'entre-deux-guerres en Planèze:

un bail à ferme singulier (1927)

Emanant du droit romain, le bail à ferme agricole est un contrat de location de terres et/ou de bâtiments par un propriétaire, appelé bailleur, à un exploitant, appelé preneur. Il en réglemente l’usage, pour une période donnée et à des conditions négociées, contre paiement d'un loyer, appelé fermage. Le loyer est fixe et contractualisé par le bail, à la différence du métayage dans lequel propriétaire et métayer se partagent les récoltes de l’année. Ce mode d’exploitation, presque disparu au Moyen Age, se développe peu à peu à partir des XVe et XVIe siècles. L’abolition du régime seigneurial à la Révolution, émancipe et renforce la propriété paysanne. La condition juridique du fermage est réglementée par le code civil de 1804. Le bail à ferme reste un contrat libre ......[Lire la suite]

Crise de mortalité des années 1690 dans le Cantal

La grande famine de 1693-1694 est due à un hiver très rigoureux en 1692, suivi en 1693 d'une récolte très médiocre, Cantal communes deces 1693 causée par un printemps et un été trop pluvieux, causant une flambée des prix des céréales et une sous-alimentation qui favorise les épidémies comme le typhus, jusqu'en 1694. Pour les communes dont nous possédons les données pour la décennie [1690, 1700], on peut étudier l'évolution de la mortalité. Sur la carte ci-contre, on a porté en dégradé de couleur les pourcentages d'augmentation du nombre de décès par rapport à la moyenne de la commune : en rouge si le maximum de décès s'est produit en 1693, en bleu s'il s'est produit en 1694.
Le tableau ci-dessous donne le détail des valeurs (0 correspond à l'absence de donnée). La différence entre le Sud-Sud-Ouest du département et le Nord-Nord-Est est frappante même si il faut tenir compte de la non homogénéité des données conservées.
Pour les communes les plus touchées (Cassaniouze, Siran), il y a sept fois plus de morts en 1693 que la moyenne. La population est devenue tellement faible qu'il faut attendre cinq ou six années pour retrouver un nombre plus 'normal'.
Des communes comme Albepierre-Bredons, Jou-sous-Monjou et Mandailles-Saint-Julien sont atteintes dès 1692 et l'effet s'étale sur trois ou quatre ans.
Certaines communes (Ally, Champs sur Tarentaine,..), frappées en 1693 voire dès 1691, le sont de nouveau à la fin de la décennie.


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