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Histoire
 

 Chronologie Historique de la Haute-Auvergne
Les années clés des évenements qui ont marqué la constitution et la vie de la Haute-Auvergne de la Préhistoire à l'an 2000. Le lecteur pourra apporter des modifications ou des compléments en écrivant au contact Aprogemere.

 Les diocèses d'Auvergne (1317-1790)
Le diocèse d'Arverne était l'un des plus anciens de la Gaule, il fut démembré en 1317, avec la création du diocèse de Saint flour qui couvrira une grande partie de la Haute-Auvergne, le diocèse de Clermont englobera le Mauriacois, l'Artense et une partie du Cézallier. Cet article présente les limites en Haute-Auvergne (Cantal) de ces diocèses de 1317 à 1790. Vous avez la possibilité de télécharger l'article de Marc Duval, Jean XXII et Saint Flour, premières bulles et premier évêque (1317-1319) paru dans la revue Cantal-Patrimoine. Le lecteur pourra apporter des modifications ou des compléments en écrivant au contact Aprogemere.

 La Petite Eglise de Cassaniouze - Les Enfarinés
La Petite Église est le résultat du mécontentement engendré dans certaines régions de France et de Belgique à la suite du Concordat de 1801. L'évêque de Rodez, Mgr de Colbert-Seignelay, s'opposa au concordat. Suite à l'action du vicaire Bernard Souquières, réfractaire particulièrement convaincu qui se cacha dans la vallée du Lot, plusieurs communautés de l'Aveyron le suivirent, notamment Notre-Dame-d'Aynès, Grand-Vabre, et de l'autre côté du Lot dans le Cantal, Cassaniouze, Vieillevie, Ladinhac, Saint-Projet, et plus loin dans le Cantal Saint-Illide. Les membres de ces communautés, menés par les abbés Delhom et Régis, furent surnommés les Enfarinés parce qu'ils gardaient les cheveux longs et poudrés à la mode de l'Ancien Régime.

 Une rixe villageoise en Châtaigneraie
Jean-Pierre Serre originaire du Cantal, enseignant et docteur d'histoire est le co-auteur du livre « Les Grandes Affaires Criminelles du Cantal » - Edition De Borée - où il dévoile deux siècles d’histoire criminelles dans le département du Cantal. Il nous raconte la querelle mortelle survenue en 1802 entre jeunes gens de Leynhac et de Saint-Constant, qui fut lourdement sanctionnée par la cour criminelle de St Flour par 11 condamnations à mort par contumace.

 Décret du Concile de Trente sur la Réformation des Mariages Clandestins
Registre Paroissial de Bredons - année 1621 - Ordonnance de Charles de Noailhes évêque et seigneur de Saint-Flour, demandant que ce décret soit dorénavant observé et que le curé de Bredons le publie et le renvoie après attestation des consuls de la paroisse.

 La mine de Wolfram de Leucamp
Au début du XXème siècle est découvert fortuitement un filon de Wolfram sur les communes de Leucamp, Teissières-lès-Bouliès, Murols et Enguyalès. Ces mines seront exploitées pendant 50 ans avant de tomber dans l'oubli. Liste des 350 mineurs ayant travaillé à la mine de Leucamp de 1910 à 1959.

 L'affaire Michel Boyer
Jean-Pierre Serre originaire du Cantal, enseignant et docteur d'histoire est le co-auteur du livre « Les Grandes Affaires Criminelles du Cantal » - Edition De Borée - où il dévoile deux siècles d’histoire criminelles dans le département du Cantal. Le 26 décembre 1843, « un chien apporta au village de Grandcher un membre [...] humain ; la chair de la cuisse avait été dévorée, mais la jambe était intacte» Ainsi commence l'une des plus épouvantables affaires criminelles jugées aux assises sanfloraines.

 Le printemps de la République à Sénezergues ou la seconde affaire Pellamourgue
Jean-Pierre Serre originaire du Cantal, enseignant et docteur d'histoire est le co-auteur du livre « Les Grandes Affaires Criminelles du Cantal » - Edition De Borée - où il dévoile deux siècles d’histoire criminelles dans le département du Cantal. L'équipée nocturne du 27 mars 1848 par un groupe d'hommes suscite, par sa violence, nombre d’interrogations quant à ces motivations politiques et religieuses même si la Châtaigneraie cantalienne demeure, dans la première moitié du XIXe siècle, ce qu’elle était dans les temps révolutionnaires et impériaux une zone d’idées politiques tranchées où la force, trop souvent, prime le droit.

Hommes et femmes, familles, lignées : les destins d’une communauté villageoise de Haute-Auvergne (Trizac, début XVIIIe-1852)
Denys Breysse n’aurait probablement pas imaginé, il y a quelques années, rédiger un mémoire de recherche consacré à l’étude d’une société rurale auvergnate. Ce travail est le produit des circonstances et d’un parcours singulier. À l’approche d’une fin de carrière universitaire d’enseignant-chercheur dans le domaine des sciences dites exactes (mécanique et génie civil), il a eu envie d’explorer d’autres horizons. La pratique de la généalogie, depuis une dizaine d’années, a fait renaître son intérêt de jeunesse pour l’histoire. Pour enrichir la « quête des ancêtres » il a souhaité mieux connaître le quotidien des générations qui nous ont précédées, les motivations et les contraintes qui ont pu guider leurs choix, les événements qui ont orienté leurs destinées. Les investigations généalogiques reposent au départ sur les registres paroissiaux, mais d’autres sources les complètent (registres notariés, documents militaires...). Rassembler les informations et les mettre en perspective permet de saisir comment ces hommes et ces femmes ont pu être pris dans le tourbillon des événements historiques et ont contribué, à leur échelle, à forger le monde d’aujourd’hui.

 Les musiciens d'église dans le Cantal autour de 1790
À partir de 1790, un grand nombre de musiciens d’Église, partout en France, perdent leur poste et leurs revenus, en raison de la suppression des chapitres et des abbayes, et plus généralement des modifications intervenues dans l'organisation du culte à la suite de la Constitution civile du clergé. Les dossiers que les musiciens et musiciennes rassemblent alors dans le but d’obtenir un secours (pension, indemnité) constituent une base documentaire de premier ordre pour connaître cette profession dans les dernières années de l’Ancien Régime. Le riche corpus ainsi constitué est aujourd’hui conservé aux Archives nationales à Paris (séries DXIX et F19) et dans toutes les archives départementales (série L essentiellement, parfois série Q), occasionnellement dans des archives municipales. Il fait l'objet depuis 2003 d'une enquête nationale lancée sous l'impulsion de Bernard Dompnier (CHEC, Université Clermont-Auvergne), à laquelle ont participé plus de 100 contributeurs et contributrices selon des modalités et à des degrés divers. L’enquête archivistique est à présent terminée pour l'essentiel et en cours d’exploitation. Elle donne lieu à la mise en œuvre d’une base de données prosopographiques qui regroupera à terme plusieurs milliers de musiciens et musiciennes, en particulier ceux du Cantal.

 

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