Adhésion

"Voulant préférer miséricorde à la rigueur des lois"

lettre de rémission de Louis XV en faveur d'un criminel (1730)

Le document présenté ce mois-ci est une lettre de rémission accordée à Jean Griffeuille, domestique, originaire du village de la Cassaigne (aujourd’hui Lacassagne), paroisse de Labesserette. La lettre de rémission est un acte de la Chancellerie par lequel le roi octroie son pardon, sa grâce ou son indulgence, à la suite d’un crime ou d’un délit, allant contre le cours ordinaire de la justice. Toutefois,......[Lire la suite]

Les Linteaux Cantaliens


Les Archives départementales du Cantal nous ont demandé de collaborer à leur programme de recensement des linteaux cantaliens les plus particuliers dans le but de leur faire une place dans leur photothèque ainsi que sur leur site. Des expositions photographiques occasionnelles seraient également envisagées.

Nous vous proposons donc de recevoir ici vos photographies que nous déposerons régulièrement aux Archives départementales.

  • Concrètement il s'agit de photographier dans les communes les linteaux de maisons, granges, églises ou autres, présentant une particularité architecturale, historique ou de simple curiosité. Ces photos que nous recevrons seront déposées aux AD sous le nom de leurs initiateurs (s'ils le souhaitent).
  • Exclure les linteaux ne présentant qu'une date ou des initiales sans intérêt particulier.
    Ne sont concernés que les linteaux cantaliens.
  • Il n'échappe à personne que certains linteaux anciens sont de récupération, sans relation avec le bâtiment qui les portent mais seules leurs particularités intéressent.
  • Il est préférable de s'en tenir à la photo numérique pour facilité de transmission.
  • Les photos étant destinées à être déposées dans la photothèque des Archives il est préférable qu’elles soient de bonne qualité et de bonne présentation.
  • Il est impératif que nous ayons la commune et le lieu où se trouvent ces linteaux, voire le nom de leur propriétaire.

Ce projet peut se compléter de toutes études sur les tailleurs de pierres ou corporations s'y rapportant.
C’est une occasion exceptionnelle que nous vous proposons, de contribuer à une étude probablement inédite et nous avons besoin de votre collaboration.

Nous vous remercions vivement de l’intérêt que vous y porterez

Vos photos sont à envoyer avec leur texte à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Aurillac    

Linteau qui se trouve à Aurillac au dessus du portail du XVII siècle de la chapelle dont les Jésuites avaient doté le premier établissement scolaire de la ville fondé en 1548 par Jeanne de la Treille.

Iconographie symbolique très spécifique représentant la signature des «Compagnons passants tailleurs de pierre».

Il s’agit du monogramme IHS , entrelacé et stylisé représentant le nom de Jésus, écrit en grec IH-SOUS,ou en latin Iesus Hominum Salvator, Jésus Sauveur de l’Humanité.
Ignace de Loyola constitua le sceau des Jésuites à partir de ces trois lettres et de manière totalement identique.

A
noter que ce logo marque aussi une propriété des Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem (les Hospitaliers) où de passage ils avaient l'habitude d'être accueillis.    

Peu de villes possèdent un tel sigle, que l’on retrouve parfois sur des tombes ; il marque l’esprit très christique des compagnons des Jésuites et des Hospitaliers.

(dépôt et analyse par Pascale Martin)

 

Maison consulaire à Aurillac

Les compagnons habitaient cette maison lorsqu'ils ont construit "la maison consulaire", où ils ont là aussi laissé des messages. Le "cochon pendu", sculpté sur la façade, signifie que le "compagnon passant tailleur de pierre" n'avait pas été payé à la mesure de la tâche exécutée et mettait en garde le futur tâcheron susceptible de s' aventurer sur ledit chantier.
A l'intérieur du bâtiment sur un linteau il y a deux mains qui se serrent, mettant en exergue le fait que la solidarité compagnonique avait joué suite à un accident sur chantier. Il y a là aussi une autre signification symbolique, étroi-tement liée aux signes de reconnaissances des "guildes". Comme on le sait le compagnonnage fut à l'origine du système mutualiste que nous connaissons encore aujourd'hui. Les compagnons qui avaient crée les premières sociétés organisées, prémices du syndicalisme à venir furent mis au ban de la société. Ces hommes clamaient leur liberté à tout va, la boucle d'oreille, côté gauche symbolisait cette liberté. Ils vaquaient de ville en ville à la quête de travail et propageaient une image de liberté qui pouvait faire des émules dans cette Europe moyenâgeuse d'où la méfiance qu'ils pouvaient engendrer auprès des autorités.
Dans un premier temps celles ci n'osèrent pas s'opposer au compagnonnage car ces hommes représentaient avant tout les constructeurs de cathédrales.
Dans toutes les sociétés les hommes qui construisent la maison de Dieu imposent le respect, ( voir les divers textes de la Bible), enfin les compagnons avaient une démarche christique très forte. Lorsque les autorités politiques ou religieuses arrivaient à les chasser, leurs maisons étaient données aux hospitaliers de Saint-Jean. Voilà quelque peu synthétisée l'histoire de cette maison et du sigle frappé sur le linteau. (analyse de Charly Curot)

Ayrens   Condat
 
 Linteau d'Ayrens  

Linteau d'une maison  Condat en Féniers au Veysset - propriétaire : Mme Henri BERNARD. Ce linteau proviendrait de l'Abbaye de Féniers à proximité de Condat. Il représente 2 serpents .

Dienne    
 


Linteau de Courbatière près de Dienne,Il y a 2 personnages : un agenouillé devant l'autre.
 

Linteau de Courbatière près de Dienne, on lit :  la vie . Le personnage central tient une hache d'une main et de l'autre un animal ( mouton ?).


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